Billets de banque français
En février 2012, les derniers billets en francs français ont été échangés contre des euros à la Banque de France. Néanmoins, en 2010, les Français détenaient encore 50 millions de billets.
Pourquoi conserver ces vieux billets ? Parce que justement, ils valent encore quelque chose. Non pas leur valeur “faciale” (le chiffre inscrit dessus) : le fameux “Pascal” de 500 F est coté entre 15 et 30 € selon l’année. Mais certains valent bien plus : ainsi le 20 F noir de 1905 se vend à plus de 1000 €.
Les billets les plus anciens ne sont pas forcément les plus chers. Certains assignats (ancêtres du billet de banque) du XVIIIème siècle ne valent que quelques euros, alors qu’un 100 F “Bonaparte” de 1964 peut atteindre les 700 €.
Comment estimer la valeur d’un billet de banque
Son ancienneté est bien sûr un critère. Mais son état est primordial : un billet plié, taché, piqueté ou déchiré ne vaudra quasiment rien, quel que soit son âge.
Si le billet présente une particularité il a d’autant plus de valeur : défaut d’impression, surcharge, premier d’une série ou provenant d’une série rare par exemple. Ainsi, un 5 F noir de 1874 vaut entre 1000 et 2200 €, le même 5 F bleu de 1912 n’est plus côté qu’à 100 €.
Ce type de collection numismatique est assez bien régulé pour trouver des cotations fiables.
Les billets français confiés à des artistes
On peut aussi collectionner d’anciens billets français pour leur esthétique. En effet, depuis l’apparition de la polychromie à la fin du XIXème siècle et du chevalier Bayard sur les 20 F de la Première Guerre Mondiale, nombre d’artistes et de graveurs renommés se sont succédé pour représenter des personnages illustres de l’histoire et de la culture française. De Victor Hugo à Richelieu, de Delacroix à Debussy, ils sont près de 25 à avoir orné les billets français, leur donnant ainsi, au minimum, une valeur artistique.